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Les chroniques /
Marguerite Dewandel

Maxime Darfonville. Une éventuelle biographie parmi d’autres.


DOC. 11 3156-5/290512

(Éventuel : qui dépend des circonstances, de la suite des événements…)

• 17 février 1941. Naissance à Renonville (Calvados)

Maxime prétend encore que c’est faux. Ses parents ont toujours suggéré que c’était plus tôt et ailleurs. Il n’a jamais cherché à savoir.


• Enfance en Normandie et au nord de la France, adolescence en Bretagne.
(Toujours en bord de mer.)
• 1959 - 1967. Il obtient péniblement quelques diplômes de droit, de sciences économiques et d’histoire de l’art.

L’étude obligatoire et organisée ne le passionne pas. Il préfère la conversation, l’échange et la rencontre. C’est ainsi qu’il apprend.


• 1965. Invité par Denyse d’Artemes qu’il avait connu en Bretagne pendant l’été 60, il rencontre M. Ker.

À partir de cette date il séjourne souvent chez D. d’A. et fréquente assiduement la librairie Les Modernes.
Lit beaucoup et rencontre de nombreux auteurs invités à la librairie par Rodolphe Doucigny : Théodore Balmoral, Leslie Ramsay, Nick Carraway…


• 1976. Découvre Londres, Bâle, Rome.

Peu à peu, il apparaît qu’il « rend des services » pour différents cercles qu’il a fréquenté pendant ses études baclées.
La nature de ces missions n’est jamais clairement évoquée. Il en parle peu, lui qui parle beaucoup. Il fait allusion parfois à quelque anecdote mineure qui suggère un séjour au-delà des frontières.


• 1985. Se rapproche sensiblement de Louis Soufier-Deleure connu en 1967 chez M. Ker à Saint-Marcouf et d’Élie Pontpuiseux, .
• 1986. Achète une maison aux Gougins hameau de Saint-Marcouf, essentiellement pour ranger une grande partie de ses livres que l’appartement de la rue Beautreillis qu’il habite depuis 1975, ne peut plus abriter.
• 1990-1997. Collabore avec les commissaires Rodolphe Doucigny et Charles Roinet pour les musées de Nantes, Nancy et Orléans. Il vit confortablement, se déplace beaucoup.Cela fait de lui un compagnon généreux et agréable mais insaisissable.

Sous l’influence de Louis, le collectionneur, la nature de ses « missions » à l’étranger change.

Louis : « À partir de 1991, il se rendait souvent en Suisse et en Italie pour le compte de Rodolphe Doucigny. Il y négociait des prêts d’œuvres. Bien sûr, il associait souvent à cette activité officielle d’autres qui l’étaient moins, pour le compte de collectionneurs trop occupés pour effectuer eux-mêmes leur recherches et les négociations souvent complexes. J’ai d’ailleurs quelquefois profité de ses compétences pour étoffer ma collections de dessins.  »


• 1998. Quitte la France pour vivre à Londres.
• 2003. Il adresse de Tokyo, une lettre à Louis Soufier-Deleure et Élie Pontpuiseux annonçant son retour en France.

S’installe près de Nantes et fait des séjours réguliers à Saint Marcouf avec ses deux amis.


• Depuis 2010, vit à Mézières-Lez-Cléry, rue du bout, chez celle qu’il appelle Éléonore de Tolède.
(cf. photo du jardin d’Éléonore de Tolède, INV.COF//COLL.JL//10-11-122)